Les mots d’Arédius

Je ne suis ni star, ni modèle. Juste un homme qui trace son chemin, en marge du tumulte, là où l’on peut encore écouter la vie battre autrement. La musique m’a trouvé avant même que je ne la cherche : dans l’ombre, dans la peine, dans les silences. Mes chansons naissent de cette nécessité d’exprimer ce que d’autres ressentent sans parvenir à le dire. Elles ne sont pas des produits, mais des fragments de vérité, portés par une émotion brute.

Mon univers ne s’arrête pas aux notes. Je crée aussi des films, des reportages et des photos, avec une spécialisation particulière dans la captation vidéo de concerts, pour saisir l’intensité et la magie de la scène. Mon regard se pose également sur la matière : le travail du bois, que je pratique avec passion, comme une autre manière de sculpter le réel et de lui donner une âme.

Mon nom d’artiste, AREDIUS, n’est pas un masque. Il m’a été soufflé par l’histoire, par un fil discret reliant mon parcours à celui d’un moine du VIᵉ siècle, Saint Arédius, et jusqu’au château de Saint-Izaire (Aveyron) où j’ai vécu. C’est un nom rare, chargé de résonances, qui dit l’essentiel : élévation, sincérité, fidélité à ce qui compte.

AREDIUS, c’est une voix, des images, des récits et des œuvres en bois. Différentes expressions d’un même élan : chercher la beauté, la transmettre, et rappeler que l’art n’a de valeur que s’il est humain.

Bienvenue dans mon univers — brut, sensible, enraciné — où la musique rencontre l’image, où le bois garde la mémoire des gestes, et où chaque création est une invitation à écouter autrement.